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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 14:44

Flic flac,

C'est dans la flaque,

Plic ploc,

Chaussure fait ploc !

 

Maman râle

Et moi je détale,

Maman rit,

Et moi aussi !

 

Nuages plein d'eau,

Tombent de haut,

Oiseaux s'enfuient,

Tombe la pluie,

 

Nous sommes trempés,

Gadoue aux pieds,

Où est l'été

Pour se sécher ?

 

©

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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 22:09

La pluie tombe,

Du ciel marbre,

Sur les arbres,

 

Ruisselle, coule,

Sur la terre,

La rivière.

 

Forêt dense,

Immense,

Oiseaux chantent,

Journée clémente.

 

Les daguets rouges,

Les fourmis rouges,

Le cougar chasse,

Un toucan passe,

 

La forêt danse,

La forêt chante,

 

Sous le soleil,

Et sous la pluie,

 

Etonnante

Et envoûtante,

Mystérieuse

Et impérieuse.

 

©

 

 

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 22:36

Une petite brise marine,

Le soleil se lève et devine,

Des ombres sur la plage

Ramassant des coquillages.

 

Le ciel bleu-marine,

S'étend et illumine,

Cet océan immense

Qui danse,

Danse,

Danse.

 

Et le sable dessine

De petites vagues fines,

Et le sable s'envole

Faisant des cabrioles,

 

Comme les mouettes en vol

Criant comme des folles

Et les cerfs-volants

Jusqu'au soleil couchant.

 

© E.P.

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 09:16

Soleil au zénith,

L'ombre s'en est allée,

Marche insolite,

Lumière dorée.

 

© E.P.

 

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 12:53

Au milieu d'un Océan,

Sur une coque de noix,

Regard perdu sur l'horizon,

 

Se noie sa voix,

Inaudible dans le vent

Et se perd et choit,

 

Dans la mer furibonde,

Seul au monde.

 

© E.P.

 

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 09:55

...

Elle se glisse passagère,

Nous remplit d'un vide amer,

Nous suit partout,

Nous connaît mieux que nous.

 

Cette étrangère se nourrit de tout,

De nos faiblesses, de nos ennuis.

Cette étrangère nous isole de tout,

Des connaissances et des amis.

 

Nous cherche et nous trouve,

S'immisce, pleine de malice,

Au fil des jours et elle nous prouve,

Que nous sommes seuls, plein de cicatrices.

 

Et elle nous prouve tous les jours,

Que nous sommes seuls tels des ksour.

 

 © E.P.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 08:35

Pétales au vent,

Dansent doucement,

 PC020010

Soleil fané,

Parti l'été,

 PC010091

Tombe l'automne,

Rouge, orange, jaune,

 PC020023

Arrive l'hiver,

Ciel couvert...

 PC020048

© E.P.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 14:00

...

Elle se tisse à notre insue,

De petits rien, de petits tout,

Au fil des ans se dessine en nous.

 

Etrange sentiment pointu...

 

Pique, pique,

 

Goût qui gratte l'esprit,

Et nous démange,

Et nous dérange,

 

Au fil des ans,

Au bout de la vie,

On retrouve la vue,

Ou on la perd,

 

C'est l'amertume,

Débordante et cavalière,

Ou l'amertume qu'on enterre,

De petits rien, de petits tout,

 

Elle pousse en nous,

Dans l'ombre

Ou la lumière. 

 

© E.P.

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 21:35


Il était une fois, un jour de grande tempête où les feuilles de tous les arbres du monde se sont envolées et se sont transformées en oiseaux. Les feuilles sont devenues oiseaux car les feuilles sont devenues plumes. Les oiseaux avaient alors des plumes vertes, jaunes, orange, marron, bien sûr, mais aussi des plumes transparentes, bleues, rouges, rose, blanches… En fait, les plumes des oiseaux possédaient toutes les couleurs et transparences qui puissent exister en ce monde, mais pas notre monde. Car, bien sûr, cette histoire ne se passe pas sur notre planète mais sur une planète lointaine, si lointaine qu’il n’est pas difficile de s’imaginer qu’elle n’existe pas. Et pourtant, elle existe. En tout cas, elle a déjà existé dans les temps les plus reculés, c’est à dire bien avant que notre propre planète, c’est à dire la planète Terre ne se forme par une tempête de météorites, bien avant que notre propre Soleil brûle de toutes ses flammes et bien avant, finalement, que notre galaxie soit dans cet immense Univers, Univers que nous ne connaissons pas ou si peu. Mais, je peux vous assurer que cette histoire a bien existé car toutes les histoires du monde ont toutes existé, et ceci de différentes façons : le vécu, le rêve, l’imaginaire…
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On se trouve donc sur une planète où les arbres n’ont plus de feuilles et où les oiseaux se sont envolés dans le vent. Les arbres ont alors froid, si froid qu’ils se mettent à grandir pour essayer de se réchauffer près de leur Soleil. Mais le Soleil les prévient de ne pas trop s’approcher car ils risqueraient de se brûler. Les arbres s’arrêtèrent alors de croître. Au moins les branches les plus hautes souffraient moins du froid et essayaient de réchauffer les branches les plus basses. En fait, sur cette planète, les saisons n’existent pas et, d’un jour à l’autre, le temps change : il peut faire très chaud un jour puis le lendemain, il peut neiger. Et ce jour particulier, il y a eu une tempête enlevant toutes les feuilles des arbres (maintenant oiseaux de toutes les couleurs). La tempête était si puissante qu’aucun des arbres, même les plus anciens, ne se souvient en avoir connue de telle. Et c’était même la première fois que les arbres sentaient l’air glisser sur leur écorce et arracher leurs feuilles. En fait, c’était la première fois qu’ils sentaient le Vent. De mémoire d’arbre, on n’avait jamais vu ça. Cela fut si terrible, que les arbres sont désormais terrifiés à l’idée d’une nouvelle tempête telle que celle-ci. Et, ils ne comprennent pas non plus où sont passées toutes leurs feuilles ni pourquoi elles se sont transformées en oiseaux, ni comment les oiseaux ont pu s’envoler dans le Vent sans perdre une seule de leur plume. Tout ceci est bien étrange à leurs yeux, d’autant plus qu’ils n’avaient jamais vu d’oiseaux ni connu quelque chose de semblable…

 

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Tant de questions sans réponse pour ces pauvres arbres tandis que les oiseaux poursuivaient leur route ou plutôt leur vol, instinctivement, en direction de l’Océan. Car, sur cette planète, il y avait un Océan, un seul Océan. Mais il était si grand et si profond qu’il représentait au moins dix fois la taille et la contenance de tous les Océans de notre planète Terre, réunis. Car, instinctivement, ils allaient chercher de la nourriture, pour se nourrir, bien sûr. Ils savaient instinctivement que l’Océan était gorgé de bonne et fraîche nourriture. Car la Nature leur a parlé de l’existence de délicieux coquillages, crustacés et de succulents poissons en quantité infiniment grande. Mais de tout cela, ils n’avaient jamais rien goûté, bien sûr puisqu’ils venaient de naître. Et, la Nature ne savait pas que tous les goûts étaient dans la nature. Alors, lorsque tous les oiseaux arrivèrent au-dessus de la plage près de l’Océan, ils se posèrent pour goûter d’abord aux coquillages et crustacés, et ensuite aux poissons.

 

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Une partie des oiseaux se contenta de manger les coquillages, car ils n’étaient pas durs à attraper même s’ils étaient durs à ouvrir. Une autre partie des oiseaux se contenta de manger les crustacés, surtout les crabes et les crevettes car ils sont plus faciles à attraper que les poissons et plus faciles à ouvrir que les coquillages. Une autre partie des oiseaux se contenta de manger les poissons car s’ils étaient difficiles à attraper, leur chair était bien plus tendre et facile d’accès que celle des crabes et des crevettes qui possèdent une carapace ou que celle des coquillages qui possèdent une coquille. Et, une partie des oiseaux n’appréciait ni les coquillages car leur coquille était trop dure ni les crustacés parce qu’ils peuvent pincer ni les poissons car ils ont des arrêtes et sont si difficiles à attraper. Pour toutes ces raisons, ces oiseaux n’aimaient pas la nourriture qu’offre l’Océan. Alors, instinctivement, une partie de ces oiseaux a pris son vol dans la direction des arbres dont les feuilles s’étaient envolées pour leur donner naissance.

 

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Il fallut un certain temps pour tous ces oiseaux avant de rejoindre tous ces arbres car il n’y avait plus le Vent pour les pousser comme pour aller vers l’Océan. Et puis il fallait attendre certains oiseaux un peu plus lents que les autres ou encore remettre des oiseaux égarés dont l’instinct était moins fort sur le droit chemin. Après un long chemin, tous les oiseaux sans exception commençaient à se fatiguer car ils n’avaient pratiquement pas profité de la nourriture qu’offre l’Océan. C’est ainsi que les oiseaux les plus résistants aidaient les oiseaux les moins résistants. Et puis certains oiseaux se sont posés car ils étaient vraiment épuisés et avaient très faim. Ils se sont dit que s’il y avait tant de nourriture dans l’Océan, il pouvait bien y en avoir au moins autant dans la terre. Alors, ces oiseaux se sont mis à gratter le sol et, instinctivement, mangèrent les petits vers, les asticots et ils trouvèrent leur chair bien meilleure que celle des coquillages, des crustacés ou des poissons et en plus, ils étaient bien plus faciles à attraper.

 

Les autres oiseaux poursuivirent leur vol après avoir salué d’un geste d’aile les oiseaux qui s’étaient arrêtés sur la terre. Et enfin, ils atteignirent après des jours et des jours de vol et de fatigue leur destination : les arbres. Les arbres n’en revenaient pas de revoir les oiseaux dont ils étaient en quelque sorte mais pas tout à fait, les créateurs. Les arbres voyant enfin de plus près les oiseaux étaient finalement très fiers de ce que indirectement ils avaient créé car ils trouvaient ces oiseaux très beaux avec toutes leurs couleurs et leur légèreté. Leur étonnement passé, ils demandèrent où étaient les autres oiseaux. Alors ces oiseaux leur expliquèrent où étaient les autres oiseaux et pourquoi instinctivement, une partie de ces oiseaux était restée du côté de l’Océan pour manger les coquillages, les crustacés ou les poissons suivant leur préférence pour telle ou telle nourriture. Ils expliquèrent ensuite pourquoi l’autre partie des oiseaux s’était arrêtée sur la terre : ils étaient épuisés ; et pourquoi ils étaient restés là-bas : ils trouvaient instinctivement la nourriture délicieuse et facile à attraper. Alors, les oiseaux expliquèrent que instinctivement, ils voulaient savoir d’où ils venaient et que instinctivement, ils préféraient les arbres plutôt que l’Océan ou la terre. Les arbres demandèrent alors : « et comment allez-vous trouver de la nourriture instinctivement ici, sur nous, c’est à dire dans les arbres ? ». Les oiseaux s’étonnèrent de cette question car ils faisaient les choses instinctivement, sans se poser de questions. Les arbres voyant ces oiseaux si magnifiques bien embarrassés, ont décidé de discuter de la question en Conseil.

 

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Le Conseil est composé bien sûr des arbres mais aussi des fleurs, de l’Herbe, du Soleil, et de la Lune. La Lune, sur cette planète, était curieusement visible en plein jour et en pleine nuit tous les jours de l’année sauf un jour par mois. Par chance, ce jour la Lune était visible. La Lune pouvait donc participer autant que le Soleil au Conseil pour cette question si importante que celle de l’avenir de ces oiseaux si magnifiques. On évoqua tout d’abord, lors de ce Conseil extraordinaire, l’étrangeté de la création de ces oiseaux dont l’origine sont les feuilles des arbres qui se sont envolées dans le Vent pour leur donner naissance. Il évoqua aussi le fait que les arbres ayant perdu leurs feuilles eurent froid, si froid qu’ils avaient dû grandir pour se réchauffer près du Soleil. Ils évoquèrent aussi le fait que les feuilles des arbres avaient repoussé par un processus de la Nature jusqu’alors inconnu. Puis, ils discutèrent enfin de ce que chacun d’entre eux pouvait offrir aux oiseaux. Les fleurs proposèrent d’offrir leur nectar, l’Herbe sa rosée du matin et quelques brins d’herbe pour construire leur nid, et les arbres les petits vers qui leur mangeaient le bois et les feuilles et les écorces ainsi que les insectes qui les ennuyaient à tourner autour avec leur bourdonnement incessant et leurs piqûres. Les oiseaux étaient bien évidemment invités à construire leur nid dans les branches des arbres. Cela permettrait aux arbres d’avoir chaud et d’avoir un peu de compagnie utile au nettoyage de leur écorce, de leur bois.

 

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Ainsi, l’ordre naturel des choses a été établi sur cette étrange planète et les arbres peuvent désormais observer les oiseaux magnifiques. Grâce à la Lune qui a proposé son aide, l’Océan peut faire danser ses vagues pour amener la nourriture aux oiseaux qui sont restés avec lui. La terre peut être grattée régulièrement là où cela la démange c’est à dire là où il y a des vers et des asticots qui se tortillent par les oiseaux qui sont restés avec elle. Tout cela est peut-être aussi l’explication de l’apparition sur notre propre planète, la Terre, des oiseaux des forêts, des oiseaux de mer et des gallinacés. 

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© E.P.

 

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 23:51

A l'autre bout du monde,

Où rien ne gronde,

Sur une île imaginaire,

Bientôt mangée par la mer,

 

La lune éclaire,P6270028

Ronde et rousse,

La vague qui éclabousse,

Une vieille bouteille en verre.

 

Nul ne lira le message

Abandonné sur la plage,

D'une petite fille sage,

Aujourd'hui d'un grand âge.

 

Elle était pleine de rêves, de vie,

Utopiste et pleine de rage,

Sa vie fut un long voyage,

Absolu et infini.

 

Et la vague éclabousse,

Ce bout de papier,

Ce verre éclaté,

 

Et la vie éclabousse,

Cette vieille dame rousse.

 

© E.P.

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E. Pédron

Juste quelques mots de temps en temps...

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Imaginons un autre monde

Imaginons un autre monde :

 

Où la Terre serait verte

comme un fruit pas mûr

 

Bleue comme une rivière

un lac

une mer

 

Une mère

 

Où les Hommes seraient aussi nombreux

que les fruits d'un arbre qui n'a pas donné

 

Et aussi heureux

qu'un enfant curieux de découvrir le monde. 

 

© E.P.

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